1 Pour la fin Psaume de David.
2 Je me confie dans le Seigneur; comment dites-vous à mon âme : Émigre sur la montagne comme un passereau ? 3 Parce que voilà que les pécheurs ont tendu un arc ; ils ont préparé leurs flèches dans un carquois, pour percer dans l'obscurité les [hommes] droits de coeur. 4a Parce que, ce que tu as établi, ils l'ont détruit ;
4b mais le juste, qu'a-t-il fait ? 5a Le Seigneur est dans son saint temple ; le Seigneur, son trône est dans le ciel.
5b Ses yeux observent le pauvre, ses paupières interrogent les enfants des hommes. 6a Le Seigneur interroge le juste et l'impie ;
6b mais celui qui aime l'iniquité hait son âme. 7 Il fera pleuvoir sur les pécheurs des pièges; le feu et le soufre, et le vent des tempêtes sont la part de leur calice. 8 Car le Seigneur est juste et il aime la justice ; son visage a vu l'équité.
1 Pour la fin. Psaume de David.
Dans les psaumes précédents était exposée l'action de grâce pour la libération des ennemis ; ici le psalmiste montre la confiance qu'il en a conçue. Et il s'exprime en prenant le rôle de l'homme qui désire les bienfaits de Dieu et qui reçoit la sécurité. Son titre est : Pour la fin. Psaume de David. Une version de Jérôme lit : Victor (Vainqueur). Cette version a été commentée plus haut. Ce psaume peut être expliqué au sens littéral comme se rapportant à David ; au sens mystique cependant il s'applique au Christ, ou encore au sens allégorique. Mais au sens moral il concerne l'homme juste, comme l'expose la Glose.
2 Je me confie dans le Seigneur ; comment dites-vous à mon âme : Émigre sur la montagne comme un passereau ? 3 Parce que voilà que les pécheurs ont tendu un arc ; ils ont préparé leurs flèches dans un carquois, pour percer dans l'obscurité les [hommes] droits de coeur. 4a Parce que, ce que tu as établi, ils l'ont détruit ;
I. David expose donc d'abord sa confiance : Je me confie dans le Seigneur, comme après avoir été libéré par le juste jugement de Dieu abaissant les ennemis et élevant les pauvres : « Bienheureux l'homme qui se confie dans le Seigneur, et dont le Seigneur sera l'espérance. » Et : « Il n'est point de confusion pour ceux qui se confient en toi. »
Ensuite il expose l'ardeur de sa confiance, qui se manifestait en paroles : comment dites-vous, etc. En effet David s'enfuyant, certains lui conseillaient de s'en aller vers des lieux abrités ou vers les montagnes ; ou bien de s'y cacher comme le fait le passereau. Comment ? voilà que les pécheurs, etc. Et cela s'explique de deux manières. D'abord, en tant que ces paroles ne sont pas de David, mais des propos d'autrui, autrement dit : Émigre parce qu'ils ont tendu un arc.
Ou bien ce sont les propres paroles de David, autrement dit : Je me confie dans le Seigneur, parce qu'ils ont tendu un arc, parce que les pécheurs ont préparé leurs flèches, etc. Et il fait trois choses.
A) Il expose en premier lieu leur mauvaise sollicitude.
B) Puis leur intention perverse : pour percer.
C) Enfin leur agissement injuste.
A. Au sens mystique, ces paroles s'appliquent au Christ de la manière suivante : Moi, le Christ, je me confie dans le Seigneur : Comment donc vous Pharisiens, dites-vous : Émigre sur la montagne, c'est-à-dire vers les observances de la Loi qui ont été données sur le mont Sinaï : « Le Seigneur est venu du Sinaï, et il s'est levé pour nous de Séri » ; et si tu ne fais pas cela, voilà que les pécheurs ont tendu un arc, c'est-à-dire se sont préparés pour te tuer, toi ainsi que tes disciples ; et cela, parce que, ce que tu as établi, ils l'ont détruit, c'est-à-dire ils l'ont tué.
Ou bien au sens moral, selon la Glose, il s'agit du fidèle qui dit aux hérétiques : Je me confie dans le Seigneur, possédant sa foi : Comment donc vous, hérétiques, dites-vous : Émigre, vers nous, sur la montagne, c'est-à-dire le Christ que les hérétiques ont cru posséder ? - « Il arrivera que la montagne préparée pour la demeure du Seigneur sera établie sur le sommet des montagnes ». Et : « Montagne de Gelboé, que ni pluie, ni rosée ne viennent sur vous : qu'il n'y ait point de champs de prémices, parce que là a été jeté le bouclier des forts », c'est-à-dire des Juifs, ou des grands hérétiques : « Voilà que moi montagne pernicieuse, je viens à toi, dit le Seigneur, qui corromps toute la terre. » Ou bien la montagne, c'est la profondeur de l'intelligence qu'ils s'imaginent avoir. Mais si je faisais cela, je serais un passereau léger, non un habitant. Parce que voilà que les pécheurs, c'est-à-dire les hérétiques, ont tendu un arc, c'est-à-dire livré l'Écriture sainte entre leurs propres mains, comme ceux qui tendent un arc. Ils ont préparé leurs flèches, leurs paroles empoisonnées, dans un carquois, c'est-à-dire dans la mémoire ou la connaissance : « Son carquois est un sépulcre béant. » Une version de Jérôme lit : « Sagittas suas super nervam (Leurs flèches sur le nerf) », c'est-à-dire sur la corde.
B. L'intention est mauvaise, car ils agissent pour percer les [hommes] droits de coeur, c'est-à-dire les justes, dans l'obscurité, c'est-à-dire avec fourberie : « Leur langue est une flèche meurtrière. » Ou bien : dans l'obscurité, c'est-à-dire par les subtilités de la Sainte Écriture. Une autre version lit, « in obscura luna (dans la lune obscure). » La lune est l'Église : « Belle comme la lune », en raison de sa clarté, et en raison de son obscurité. De même que la clarté de la lune vient du soleil, ainsi la clarté de l'Église vient du Christ : « Il était la lumière, la vraie, qui illumine tout homme venant en ce monde. » Et de même qu'une moitié du globe lunaire est dans la clarté et l'autre dans l'obscurité, ainsi dans l'Église certains sont lumineux et d'autres obscurs. Mais la lune s'obscurcit, selon la Glose, parfois à cause de sa révolution, et ainsi devient obscure, parfois à cause d'une éclipse, et alors elle se change en sang, parfois encore en raison de l'interpolation d'un nuage, et alors elle devient noire. Ainsi l'Église devient obscure dans l'engouement pour la nouveauté, lorsque les prédicateurs et les docteurs ne sont pas en elle ; elle devient sanguinolente à cause de la persécution des tyrans, noire à cause des nuages, c'est-à-dire à cause de la séduction des hérétiques ; et alors ils veulent percer de flèches.
C. Enfin en disant : 4a Parce que, ce que tu as établi, ils l'ont détruit, il expose présentement leur action injuste. Une autre version lit : « Quoniam quem perfecisti (Celui que tu as établi) », mais la première est meilleure. Et selon une version de Jérôme : « Quoniam leges quas perfecisti des truxerunt (Parce qu'ils ont détruit les lois que tu as établies). » « Je sais que prévariquant tu es prévaricateur, et dès le sein maternel je t'ai appelé transgression. » Et : « Depuis longtemps tu as brisé mon joug, rompu tes liens et tu as dit : Je ne servirai pas, autrement dit : ils détruiront ta loi, que toi tu as commandé d'observer : « Tu ne condamneras pas l'innocent et le juste » ; mais ceux-ci veulent le tuer : les hommes iniques « ont renversé ta loi ». Et Dieu l'a établie, parce qu'il l'a donnée : « Il n'a pas fait de même à toute nation. » Et : « Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l'accomplir. » Si on dit : ils ont détruit [celui] que tu as établi, on l'entend alors du Christ : celui que toi tu as établi.
4b mais le juste, qu'a-t-il fait ? 5a Le Seigneur est dans son saint temple ; le Seigneur, son trône est dans le ciel.
II. Le psalmiste expose ici le motif de la confiance.
A) Et il formule d'abord une question.
B) Ensuite il donne une solution : Le Seigneur est dans son saint temple.
C) Enfin il fait connaître la raison de cette solution : Car le Seigneur est juste et il aime la justice.
A. Ainsi dit-il : ceux-ci agissent de la sorte, mais le Seigneur juste considérant cela avec autorité, que fait-il ? - « Voici le nom dont on l'appellera : Le Seigneur notre justice. »
B. Il résout la question, et expose ce que fait ici le juste.
1) Et il expose d'abord son pouvoir judiciaire, ou ce qui caractérise le juge.
2) Ensuite l'examen du jugement : Ses yeux.
3) Enfin la condamnation de ceux qui font violence : mais celui qui aime.
1. Le juge, dans la mesure où il punit toujours, se montre cruel ; s'il épargne toujours, il est indulgent. Or Dieu fait l'un et l'autre ; et c'est pourquoi il occupe le tribunal de la miséricorde, et c'est le temple : « Approchons avec confiance du trône de la grâce » ; et c'est pourquoi il dit : Le Seigneur est dans son saint temple. - « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit-Saint habite en vous ? » Il occupe aussi le lieu de la justice, d'où il punit, à savoir le ciel ; et cela correspond au verset disant : le Seigneur, son trône est dans le ciel Ici est mentionnée sa puissance : « Le ciel est mon trône. »
Les fidèles sont appelés temple en raison de leur piété, ciel à cause de leur sagesse. De même on appelle ciel le berceau de l'âme dans lequel Dieu repose afin de faire de sa création son ciel, c'est-à-dire de l'associer à la connaissance de ses mystères. L'âme est aussi appelée temple de Dieu, parce que Dieu est adoré dans le temple. Semblablement dans l'âme du fidèle : « Entre dans ta chambre », c'est-à-dire dans les secrets de ton âme, « et, la porte fermée, prie ton Père dans le secret. » C'est aussi dans le temple que sont offerts les sacrifices, et semblablement dans l'âme du fidèle : « Le sacrifice qui plaît à Dieu c'est un esprit brisé. » C'est encore dans le temple que se répandent les prières qui sont adressées à Dieu, et c'est ainsi que Dieu opère dans l'âme : « Toutes nos oeuvres, tu les accomplis pour nous. » C'est aussi parce que Dieu la sanctifie qu'il descend en elle comme dans son temple : « La grâce de Dieu est avec ses saints, et il a souci de ses élus. »
5b Ses yeux observent le pauvre, ses paupières interrogent les enfants des hommes. 6a Le Seigneur interroge le juste et l'impie.
2. Le psalmiste traite ici de l'examen du jugement.
a) Et il expose d'abord la perfection de la connaissance divine.
b) Ensuite l'examen attentif du jugement : ses paupières interrogent les [fils] des hommes.
c) Enfin l'équité du jugement : Le Seigneur interroge le juste et l'impie.
a. Concernant la connaissance divine, personne ne peut en être soustrait, car le Seigneur voit la disposition du pauvre et de l'impie, du pécheur et du juste : « Les yeux du Seigneur sont plus lumineux que le soleil, ils regardent toutes les voies des [hommes], et la profondeur de l'abîme, et ils observent attentivement les coeurs des hommes. » - « Toutes les voies des hommes sont à découvert devant ses yeux ; le Seigneur pèse les esprits », c'est-à-dire les pensées ou les âmes, selon la Glose ; et c'est pourquoi il dit : Ses yeux observent le pauvre, pour avoir compassion de lui : « Aie pitié de moi, Seigneur, car je suis dans la détresse. » Et aussi : « Le Seigneur est mon protecteur ; en lui mon coeur a espéré. » Pour le protéger même en l'éprouvant : « Les yeux du Seigneur sont sur les justes. » Et aussi : « Sur cette voie où tu marcheras, je fixerai mes yeux sur toi. »
b. Et en observant ainsi, il examine avec soin. Ses paupières interrogent les enfants des hommes. Par paupières est signifiée la discrétion ; car de même que les paupières de l'oeil dirigent la vue, ainsi la discrétion modère la sagesse humaine : « Tes paupières se dirigent devant tes pas. » Par conséquent la discrétion même de Dieu interroge, c'est-à-dire éprouve et examine : « Il y aura une enquête sur les desseins de l'impie, et la rumeur de ses paroles parviendra à Dieu. » Et comment ? Car tantôt il punit, tantôt il épargne ; tantôt il accorde des bienfaits, tantôt il les enlève : « Les flèches du Seigneur me pénètrent. » Il ferme aussi les paupières et les ouvre : « J'ai pitié de cette foule. » Et encore dans le même évangile : « Le royaume de Dieu vous sera ôté. » Et il est écrit dans un psaume : « Il donne la nourriture au bétail, et aux petits des corbeaux qui l'invoquent. » [Interrogeant] les enfants des hommes, parce que certains d'entre eux sont devenus meilleurs, d'autres plus mauvais ; ou bien certains d'après l'Écriture sont devenus mauvais, d'autres bons, car certains la comprennent bien et ne s'en lassent pas, et de plus ils la mettent en pratique, tandis que les mauvais font le contraire.
c. L'équité du jugement est exposée, puisque le psalmiste dit : Le Seigneur interroge le juste et l'impie, car il envoie des fléaux aux justes et aux injustes, et il accorde des biens temporels aux bons et aux mauvais : « Eux », c'est-à-dire les bons, « tu les as éprouvés comme un père qui châtie » ; mais « ceux-là », c'est-à-dire les mauvais, « comme un roi sévère tu les as condamnés en leur faisant subir un interrogatoire ». Voilà pourquoi il dit : Le Seigneur interroge le juste et l'impie, c'est-à-dire éprouve par les tribulations. Grégoire dit « qu'un châtiment infligé interroge celui qui se trouve dans les tribulations pour savoir s'il aime Dieu en vérité ». Il interroge le juste, c'est-à-dire le Seigneur examine afin qu'il soit récompense : « Dieu rendit aux saints la récompense de leurs peines. » Mais il interroge l'impie ou le pécheur afin qu'il soit condamné : « Mains et pieds liés jetez-le dans les ténèbres extérieures. »
6b mais celui qui aime l'iniquité hait son âme. 7 Il fera pleuvoir sur les pécheurs des pièges ; le feu et le soufre, et le vent des tempêtes sont la part de leur calice.
3. Le psalmiste expose ici la condamnation, et à ce propos il fait deux choses :
a) Car il commence par exposer la faute.
b) Puis le châtiment : Il fera pleuvoir sur les pécheurs des pièges.
a. Il montre que du côté de Dieu il n'est pas question de la perte des mauvais, mais qu'elle se trouve de notre côté ; c'est pourquoi il dit : celui qui aime l'iniquité, c'est-à-dire le péché : « Quiconque commet le péché, commet aussi l'iniquité, car le péché est l'iniquité. » hait son âme. - « L'homme par la malice tue son âme. »
Mais on se demande comment quelqu'un peut se haïr.
On répondra en disant que le pêcheur se hait lui-même en quelque sorte, mais que personne ne se hait absolument parlant : « Personne n'a jamais haï sa chair. » Mais parce que les mauvais se haïssent eux-mêmes en quelque façon, l'Écriture l'expose ainsi. Notre âme a deux faces : l'une est tournée vers Dieu par la raison, l'autre est tournée vers la chair par la nature sensitive qui ne perçoit uniquement que les réalités corporelles. Et de même que n'importe quelle créature a une prédilection pour son propre bien, ainsi l'homme aime dans la mesure où il estime son âme. Or les pécheurs estiment leur âme en fonction de ce qu'ils se proposent principalement, car toute réalité constituée trouve son principe en elle, ainsi la dénomination « royaume » se dit-elle en fonction du roi. Donc ceux qui regardent la nature sensitive comme principale ont une prédilection pour elle ; mais ceux qui regardent la nature raisonnable comme principale l'aiment pareillement. Donc personne ne hait son âme dans ce qu'il estime essentiel. C'est pourquoi les bons haïssent ce qui regarde la nature sensitive, les mauvais ce qui a trait à la nature raisonnable.
b. Il expose ensuite le châtiment. Et nous pouvons expliquer cela en l'appliquant soit au présent, soit au futur. - Au présent ainsi : et il se sert d'une métaphore. Il a dit que le Seigneur est dans le ciel, car c'est là que se trouve son trône ; or c'est du ciel que vient la pluie, aussi le châtiment est-il signifié lorsqu'il dit : Il fera pleuvoir sur les pécheurs. Et quoi ? des pièges. Et si on expose ce verset en relation avec le présent, on notera que dans leur péché quatre choses sont à relever.
· En premier lieu il y a la séduction ; aussi dit-il : Il fera pleuvoir sur les pécheurs des pièges. Comme si par un juste jugement il permet qu'ils soient enlacés et séduits : « Et beaucoup parmi eux chancelleront, ils tomberont et se briseront, et ils seront pris au piège et saisis. »
· Ensuite il y a la concupiscence ; aussi dit-il : le feu, de la concupiscence : « Un feu est tombé sur eux », à savoir celui de la concupiscence charnelle, « et ils n'ont pas vu le soleil ».
· Puis la mauvaise odeur de l'infamie, et c'est pourquoi il dit : soufre. De la même manière le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du feu et du soufre.
· On peut encore ajouter une quatrième chose, à savoir l'agitation de l'esprit, et c'est pourquoi il dit : vent des tempêtes. - « Le coeur de l'impie est comme une mer agitée. » la part de leur calice. Car le calice est une mesure, et les pécheurs eux-mêmes reçoivent des châtiments en proportion de leurs péchés : « Lorsqu'elle sera abattue, tu la jugeras avec mesure contre mesure. »
- Mais si l'on expose ce verset en relation avec le futur, les agissements des pécheurs seront punis à ce moment-là ; car ils seront liés de telle sorte qu'ils ne puissent échapper aux maux, ni obtenir des biens, aussi dit-il : Il fera pleuvoir sur les pécheurs des pièges, c'est-à-dire enchaînant leur sens : et ainsi le soufre se réfère à l'odorat et le feu au toucher : « Le feu ne s'éteindra pas. » Et : « Ils furent jetés vivants dans l'étang de feu. » De même pour leurs affections, car ils ne se reposent pas, en effet [les vents] des tempêtes sont la part de leur calice, c'est-à-dire les démons qui troublent, molestent et affligent.
8 Car le Seigneur est juste et il aime là justice ; son visage a vu l'équité.
C. Car le Seigneur est juste et il aime la justice, aussi ne faut-il rien attendre de lui en dehors de la justice : « C'est moi qui fais miséricorde, droit et justice sur la terre. » Et : « Le Seigneur est juste en toutes ses voies. » son visage a vu l'équité, ou bien sa face, c'est-à-dire que l'équité a été vue par sa connaissance. Autrement dit : à ceux auxquels il s'est fait connaître et qu'il aime, il montre l'équité.